
Depuis un moment, le Gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia est sous le feu des critiques. Oui, des critiques acerbes. Des internautes le jugent incompétent et inefficace, surtout sur les réseaux sociaux Boyomais.
En réponse, le chef de l’exécutif provincial semble se concentrer sur son programme d’action : Tshopo Mosala. Mais, voilà : ses actions, parfois moins visibles au quotidien, me font penser au Président Fatshi.
Tshopo Mosala ou les voyages sans retombées
Il paraît que le Gouverneur a les yeux ailleurs, à des milliers de kilomètres de la Tshopo. Depuis qu’il est à la tête de la province, on l’a vu au Kenya, en France, en Corée du Sud, avec un voyage avorté pour la Chine et, plus récemment, aux Émirats Arabes Unis.
Bien sûr, il a le droit de représenter la province à l’étranger. Mais nous, Boyomais, nous nous demandons : quelles retombées concrètes pour la Tshopo ? Ces voyages ressemblent parfois à ceux de notre Président, qui quittait le pays même quand la situation nationale exigeait sa présence.
Kisangani vit sous tension : policiers sans carburant dans leurs engins de déplacement, insécurité dans plusieurs communes. Certes, la sécurité urbaine relève du maire quoique faible, mais le Gouverneur devrait garder un œil vigilant sur sa province.
Un député provincial a alerté sur la présence des ADF à Bafwasende. À Lowa, on signale plus de cinq mois sans militaires ni policiers. Les agents de la DGRPT et ceux du Gouvernorat sont impayés depuis plusieurs mois. Ce n’est pas seulement Kisangani, c’est toute la province qui est concernée. Alors, que fait réellement le Gouverneur ?
Voyager pour représenter la province est légitime, mais les Boyomais attendent des résultats concrets. Si, au niveau national, les déplacements fréquents du président Tshisekedi n’ont pas toujours porté leurs fruits, peut-on espérer mieux à l’échelle provinciale avec ceux du gouverneur Lendogolia ?