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Il est tristement observé que la majorité des congolais se font sensiblement remarquer par leur patriotisme peu éclairé, et quelques fois faux. Surprenants ici et ailleurs, il leur arrive de contrevenir, même là où les indications sont claires. Quand bien-même qu’à certains, ils leur arrive aussi d’être en ordre. Mais il s’agit là que d’une fine minorité. J’ai même remarqué que cette minorité exemplaire est composée des congolais ayant beaucoup voyagé ou en permanence avec le monde extérieur.
Pourquoi est-il si facile aux Congolais de vivre hors de les lois, alors que la conscience parle à haute voix ? Mais comment est-on arrivé là, après plus de quinze ans sur le banc scolaire ?
Insouciants, négligeants, oublieux…
Les réactions de beaucoup des Congolais laissent transparaitre une vacuité civique imbimbée d’une fatalité et d’un défaitisme ahurissant. Ils simulent aux connaisseurs, grâce aux réseaux sociaux ; ils dissèquent avec exactitude les questions de divertissement ; ils expliquent la combinaison des couleurs pour une sape toute curieuse, ils sont plus politiques que même l’ancien président, Joseph Kabila…
Cependant une chose est vraie ; Congolais, face à la responsabilité citoyenne est littéralement anesthésier. C’est dans la culture politique de sujétion qu’il est localisé; par moment la culture paroissiale lui tire vers le bas. Se faisant il ne connaît ni devoirs ni droits. La satisfaction découle d’un désordre normalisé. Tout faire, n’importe où et quand…l’amour de son pays ne s’exprime sporadiquement que lorsque la guerre le brusque. Tel un enfant, il oublie et ne se rappelle que quand il y a un avertissement. Quel peuple alors.
ECM et EDUCIT, d’où le Congo perd ses enfants
Mathématiques, Français, deux cours à l’école primaire et secondaire enseignés pendant douze heures la semaine. Une pondération séduisante aussi, qui développe dans les élèves la volonté de se mettre au travail. Il est même de ses écoles ou en cas d’échec dans l’un ses deux cours, l’on perd l’année.
Parallèlement, les cours d’éducation civique et morale, compte dix points par période. Regrettable! L’ECM est dispensée, en général, par des surveillants qui ne viennent juste pour s’acquitter du devoir, puis regagner leur poste. Une banalisation qui monte jusqu’à l’Université.
Dans l’Education à la citoyenneté tout comme l’ECM, l’on apprend le patriotisme. L’on inscrit les normes du pays dans le fond de son être. Se faisant, l’on devient plus patriote.
Fort de l’importance des matières dispensées dans ces cours, et surtout dans cette période d’agression rwandaise, les autorités attitrées devront, dans le futur, accorder des heures et une pondération utiles pour la RDC à ces deux cours. Le pays a besoin des patriotes d’abord, puis des militaires après.
Gaston MUKENDI
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