La gestion de déchets est un enjeu actuel et global. Cette problèmatique touchant toutes les couches sociales ne semblent pas délaisser l’Unikis. Il faut alors une politique saine pour lutter contre cette dérive en RDC et à Kisangani en particulier. À cet effet, l’Unikis, étant un Alma Mater, devrait servir d’exemple à la population Boyomaise. Hélas ! Nous constatons une forme de paradoxe dans cette exemplarité inexistante.
Vue d’ensemble et comportements habituels
Sur le Campus central, le constat d’un manque de respect envers la biodiversité est réel. Les poubelles, don des candidats à la Coordination générale des étudiants, y sont quasiment absentes. Certaines d’entre elles, encore existantes, ont perdu toute qualité d’être poubelles. Les étudiants ne prennent pas en compte l’enjeu de l’environnement. Ils ne cessent de maintenir une mentalité de banalité devant pareils défis. D’où les auditoires ressemblent à des poubelles de ville.
Oublier de bien gérer les déchets résulte aussi d’un pouvoir institutionnel inadéquat, d’un système politique destructeurs de l’environnement. Ceci a un impact direct sur la santé humaine, sur l’environnement estudiantin et sur l’atmosphère.
D’un regard curieux, vous verrez que l’eau stagnante et les déchets organiques s’associent en un tas ; ceci provoque le gaz à effet de serre. Par contre à la Faculté de Sciences, nous voyons une considération de la biodiversité. Il y a un bel emplacement de conteneurs, des auditoires bien propres et aérés. Les autorités du milieu prennent des mesures de lutte et se mettent avec toute rigueur à veiller sur la bonne gestion des déchets.
Procès sommaire sur la mégestion des déchets au Campus central
Cette différence d’éducation repose sur les encadreurs universitaires qui ont des considérations diverses. À la faculté de Sciences et à la FGRNR, les étudiants sont actifs dans la lutte contre la megestion des déchets. Certains ont créé des associations pour protéger et sauver l’environnement. Ces associations organisent des activités d’assainissements au sein de la faculté et ailleurs dans la ville. Pratique inhabituelle dans d’autres sites facultaires, pourtant la propreté du milieu prouve la bonne conscience.
Sur le campus central, premier site bénéficiaire du projet ‘’Usafi Unikis’’, c’est tout le contraire. Les étudiants, s’en réjouissaient à son lancement, cependant le vieux démon a regagné sa place. Des sachets, des bouteilles, des peaux de banane, à l’extérieur et à l’intérieur des auditoires. Un projet salvateur au bénéfice des inconscients ? La propreté devrait être une passion de tous.
En marge de la journée mondiale de l’environnement observée le 5 juin de chaque année, un seul souci me remonte. Que les autorités administratives de l’Unikis veillent un peu plus sur les lois protégeant l’environnement, en mettant un accent très particulier sur le projet ‘’Usafi Unikis’’. Qu’ils conduisent les étudiants à s’en approprier, à l’observation de ces lois et à être conscients de l’enjeu. Qu’ils deviennent acteurs dans la mission de sauver l’environnement.
Kévin M. Tshituka
Il y’a encore du boulot à faire dans ce secteur. Merci pour cette interpellation.
Courage aux boyomais et particulièrement à toi ma chère Kevin Tshituka.