“Je suis dans les bruits”, c’est tout le monde qui s’approprie cette expression qui enflamme la toile, surtout le weekend. Ses usagers s’en servent dans le but d’oublier momentanément la dureté de la vie.
Bien que récente, cette expression a été, depuis belle lurette, le mode de vie du politique Tshopolais. Ceci veut dire, qu’il est toujours dans les bruits. Eh oui, les faits politiques de ma province peuvent l’exprimer mieux encore !
Les bruits précèdent le chaos
La classe dirigeante de la Tshopo paraît ne pas être inquiétée par sa vie éhontée. Elle est dans le bain des bruits. Elle offre des cultes de personnalité, pendant que son dos se redresse par le désordre qui règne au sein de ses institutions. Elle fait un effort de ne pas voir les réalités du moment. Ainsi, des députés provinciaux peuvent se boxer dans l’hémicycle.
Quoi de développant et de rassurant pouvons-nous attendre de cette jouisseuse des caisses de l’Etat ? L’ambiance est, pour cette classe, ce bon côté qui l’a fait découvrir la vie. Tout le monde le croit, notre province est à genoux. Elle dégringole.
À quand la fin des bruits dans la Tshopo ?
L’amour aux bruits à des repercussions plus graves. Après les bruits viennent les conseils ; après les conseils, le chagrin. Les bruits durent un ou deux jours mais ses conséquences persistent au-délà des mois et des années.
Les bruits, mal gérés, a toujours été un héritage à la succession. Ce qu’est la politique du moment vient d’une connexion avec le passé. Ainsi, les politiciens du moment, d’autant plus qu’ils ne veulent pas apporter une nouvelle touche, ne légueront que le pire de ce qu’ils ont hérité.
Se mettre en état de profonde réflexion serait une affaire raisonnable pour cette classe dirigeante. Et clôturer avec ces satisfactions éphémères dans la ferme résolution d’apporter, à la population, les innovations va paraître louable.
Ainsi, les autorités provinciales de cette entité doivent, d’une extrême rigueur, régler les besoins du peuple et mettre fin à l’ambiance institutionnelle. Ce nouveau positionnement sera, d’un coup salvateur, leur rachat contre tous les maux causés.
Félicitations à l’auteur. Le travail à faire est celui qu’il aborde dans cet article: rompre avec tout ce qui est inutile et qui se profile dans les bruits. Autrement dit, l’auteur invite les Congolais (Tshopo), notamment les gouvernants à bannir avec la culture du perroquet et s’eloigner de cultes de personnalités.
Félicitations encore!