Vivre reste une occasion exceptionnelle que personne ne devrait négliger. Si les conditions de le vie sont difficiles, l’homme dispose des moyens standards lui permettant d’être aussi aisé, quand bien même tout va mal.
Comme disait mon grand-père, rien n’est impossible à celui qui réfléchit ; grâce à certains cerveaux, la COVID19 ne peut plus vaincre l’humanité. Cependant, le concours de chacun, à tous les niveaux, s’avère avantageux.
Des instructions passées outre
Les rumeurs prétendant que la COVID19 est un leurre ont gagné plusieurs Congolais. Mylène aussi, jusqu’à ce qu’elle en devienne malade. L’ordre des autorités orientait vers le respect des gestes barrières. Pourtant, ces recommandations, Mylène n’en avait rien à faire. Elle met son cache-nez sans se protéger et s’éloigne difficilement de la foule.
Exposée à la contamination
Le matin, pour aller à la Fac, Mylène prend souvent la moto avec sa voisine, étudiante aussi. Et il y a deux mois, toute sa famille a souffert d’une méchante grippe. Un lundi, assise, derrière sa voisine sur la moto, Mylène reniflait son haleine renvoyée par le coup du vent soufflé par l’allure du motard. Elle toussait, elle reniflait et faisait une forte fièvre, malgré la prise des médicaments contre le syndrome grippal.
Cela persistant, toute sa famille a été voir un médecin qui a conseillé à chacun de faire un examen. Les résultats ont confirmé la contamination de 4 sur 5 personnes de ses proches. En remontant aux contacts, Mylène a été obligée de faire le même examen. Celui-ci a révélé qu’elle a été atteinte.
La COVID19 étant une réalité, la prise en charge contre le symptôme a commencé. Mais le vaccin demeure l’unique moyen de prévenir la récidive des symptômes. Mylène a décidé de prendre son vaccin et va de mieux en mieux, aujourd’hui. Faisons-nous vacciner, car c’est pour notre protection.
NB : Du 20 au 27 août, la vaccination contre la Covid19 reprend sur toute l’étendue de la Tshopo. Prenez rendez-vous !
Richard Aukumwana