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Le secteur de l’éducation est, sans doute, l’un des secteurs qui se portent très mal en RDC. Parmi les maux qui le rongent, il est une certitude que la mauvaise orientation dans le choix de filières en est un. Des vieilles filières occupent encore de la place dans certaines écoles et universités. Pourtant, le monde est en pleine mutation, avançant vers une technologie surélevée.
Qu’on se le dise : certaines filières peuvent s’apprendre à la maison ou dans des centres de formation. Passer trois ans en train d’apprendre ce que l’on peut maitriser en six mois de pratique, c’est une perte de temps et d’argent.
Faillite des responsabilité
En premier lieu, Si l’État congolais, qui a l’obligation de veiller sur la formation des jeunes, n’a pas, jusqu’alors, donner des instructions claires dans l’orientation universitaire, le peu de règles de recrutement existants, dans telle ou telle autre filière, ne sont pas respectées.
En deuxième lieu, les parents favorisent, en majeure partie, la mauvaise orientation des jeunes. Certains menacent de décliner leur responsabilité au cas où l’enfant n’embrasserait pas telle filière ; d’autres, par contre, les découragent en disant, par exemple : « ne va pas en pédagogie, tu mourras pauvre ».
En dernier lieu, c’est l’enfant lui-même qui, par complaisance, en voyant certains camarades, embrasse une filière où il a de la peine à s’en sortir.
Retombées
D’une part, l’on note l’adaptation difficile et compliquée des jeunes dans leurs filières de choix. C’est en juste titre qu’un célèbre savant Juif a dit : « tout le monde est intelligent, mais si vous jugez un poisson dans sa capacité à grimper sur un arbre, il passera toute sa vie à croire que c’est un raté ».
D’autres part, dans la vie post-universitaire, c’est le chômage déguisé qui nous accueille. Un constructeur devient comptable, un comptable devient directeur de discipline…ceci influence la qualité de service produit.
L’intelligence d’un homme se développe plus facilement quand ce dernier la met dans une situation favorable. Bien orienter les jeunes, c’est leur permettre de bien être formés et de développer leur intelligence, car, à l’Université, on va surtout se développer soi-même.
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