23 octobre 2024

TSHOPO KWETU

L'autre face de la Tshopo

Héritier Chelo, futur médecin qui bâtit sa carrière sur 3 vertus.

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On m’appelle Héritier CHELO, je suis célibataire, né à Fataki (Djugu en Ituri) le 27 Mai d’une certaine année. Je suis le fils aîné de Béatrice Mave et Herman CHELO.

Actuellement, je suis étudiant en quatrième doctorat en médecine à l’Université de Kisangani et médecin stagiaire aux cliniques universitaire du même établissement. Je suis diplômé en littéraire à l’IDAP Bunia, depuis 2014, où j’ai été une fois Président des élèves. J’ai fait les études primaire à l’EP ISP Bunia.

À l’Université de Kisangani, j’ai été Ministre des Affaires Extérieures ensuite Ministre de l’Intérieur et de sécurité dans le gouvernement LEMBA et Ministre de l’Intérieur au gouvernement ETUKUMALO.

En termes de formation, j’ai 3 certificats en informatique et un en anglais. Grâce à d’autres formation, je parle 7 langues dont 3 étrangères. À Bunia où j’ai grandi, j’ai été enfant reporter du club d’écoute pour l’enfant, animateur des émissions à la Radio Canal Révélation, à la Radio Merveille et la radio Candip et une émission télévisée sur la RTS(Radio Télévision Salama) avant de poursuivre à GOMA avec les mêmes activités.

Je suis amoureux de la musique gospel et manager de l’artiste musicien Joseph Baraka, je soutiens le FC Barcelone, j’aime la couleur bleu-ciele, et parfois je ne résiste pas devant les bananes grillées accompagnées d’omelettes ; c’est mon plat préféré. Ma devise :« Oderint, dum metuant »
(Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent).

Mon rêve d’enfance était de devenir avocat jusqu’au jour où j’ai connu un accident grave, dont la fracture a touché le tibia et le péroné. J’ai été soigné par un médecin qui a suscité en moi le goût de la médecine. En voulant devenir médecin, je compte me spécialiser en Imagerie.

Je connais bien la situation des médecins, des soignants de mon pays, cela ne m’empêche pas à vouloir être médecin ou aller plus loin. Si je suis en médecine, ce n’est pas pour l’argent. De Louis de Funès j’ai appris que ” peu importe que vous ayez du style, une réputation, ou de l’argent, si vous n’avez pas un bon coeur, vous ne valez rien.” voilà ce qu’exige la médecine. Je suis en train de bâtir ma carrière professionnelle sur la serviabilité, la rapidité et la précision.

C’est dans cette même logique d’idée que je lutte pour la bonne gouvernance, je compte unifier les gens et servir jusqu’à mon dernier souffle la société.

Ma vie a connu plusieurs circonstances, bonnes ou mauvaises, mais la plus mauvaise est l’accident dont j’ai fait mention précédemment. C’était en 2011. Même à mon plus pire ennemi, je ne peux pas le lui souhaiter. Néanmoins le bon souvenir, c’est lorsque j’ai décroché mon diplôme d’État. Ce fut une forte joie pour ma famille et moi.

Je suis généreux, disent certains. Ça me plaît et je veux l’être encore toute ma vie. Individuellement, je reconnais que je n’aime pas voir les autres souffrir dans mon entourage. J’essaie de donner sourire à ceux qui sont avec moi, connu ou inconnu.

Je connais déjà la jeunesse de Kisangani, je suis l’un des jeunes d’ici. 2 choses nous manquent : la conscience et l’humilité. Parfois nous faisons semblant de tout connaître alors qu’il y a encore beaucoup à apprendre. Il faut savoir se reconnaître.

Kisangani ina pita bulaya est une ironie. Ça signifie pour moi que nous sommes désordonné et il fait hyper chaud.

J’ai bien sûr une question que personne ne m’a jamais posée. Comment arriver à faire ce que je fais au niveau où je suis.

En réponse, Il est question d’oublier que l’on est chef en écartant orgeuil du pouvoir. Il s’agit de considérer les autres mais avec rigueur sur le plan professionnel.

À la prochaine, vous allez découvrir Jedidia Mabela.

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