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Depuis que la CENI a donné le go de la course aux élections des gouverneurs dans les 14 provinces du pays, cet évènement fait couler beaucoup d’encre dans la Tshopo. Si jusque-là les candidats semblent calmes, leurs fanatiques paraissent moins sereins. Sur la toile, des affrontements (campagne et anti-campagne) fusent de partout et chaque jour.
Ont-ils raison ou tort ? Je ne sais pas. Puisque tout le monde parle de celui qui mérite, moi, je vous parle des insoutenables.
Un visionnaire extraverti
C’est un de pire profile à écarter ! La vision de tout dirigeant apporte ou pas le salut des gouvernés. Voilà pourquoi l’on écoute chaque candidat et son projet de société. Toutefois, le projet de société peut être à la fois chimérique et doux aux oreilles.
Une vision extravertie, c’est un leadership tourné vers la capacité des autres, en mettant en avant ses limites. Une vision qui compte beaucoup plus sur la rétrocession que sur la mobilisation des ressources locales. D’ailleurs pour son décollage, la Tshopo doit d’abord compter sur ces innombrables potentialités forestières, fauniques et agricoles.
L’extraverti est à écarter puisqu’il est généralement imprévoyant. Or l’imprévoyance est le raccourci des chantiers interminables. À force de beaucoup regarder ailleurs, l’extraverti tente de diriger selon un modèle qui finit par détruire son propre projet. Il est souvent exposé au mimétisme, oubliant que chaque province à ses propres défis saillants.
Un tribaliste séparatiste
Du tribalisme ne sort rien de bon ! C’est juste un rappel. Minée par les élans tribalistes, la Tshopo a besoin d’un Gouverneur qui exclut dans son système mental et dans son paradigme d’action : toute logique tribaliste. Car de par sa position géostratégique et son cosmopolitisme, cette province a une vocation unitariste.
Si Walle Lufungula a été vomi si vite, c’est aussi parce qu’il était accusé de se n’entourer rien que des gens de son territoire.
Un amateur qui vient apprendre au sommet de la province
Finalement, le dernier prototype de gouverneur que la Tshopo ne mérite pas c’est une béguine. Un novice totalement étranger à la gestion de la res publica qui viendrait tout apprendre au sommet de la province. Car, 5ans après sa naissance, les 4 différents gouverneurs que la Tshopo a connus l’ont engouffré dans une misère innommable. Pour s’en sortir la province a donc besoin d’un chevronné de la bonne gouvernance.
Et toi, qu’en penses-tu ?
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