22 octobre 2024

TSHOPO KWETU

L'autre face de la Tshopo

Kinshasa : Fally a roulé le tapis pour Macron

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Le Président français Emmanuel Macron est arrivé à Kinshasa le 3 mars 2023. Ceci dans le cadre de sa tournée en Afrique Centrale. En prélude de ce déplacement, il a eu un tête-à-tête à l’Elysée avec l’artiste Congolais Fally Ipupa . Cette rencontre privilégiée a fait couler beaucoup d’encre et a suscité plusieurs interrogations dans l’opinion publique congolaise.

Mais pourquoi ce tôlé général autour d’une rencontre plutôt normale quand on sait que Fally rencontre quasiment tout le monde ? Je vous invite à le découvrir dans les lignes qui suivent.

L’impact de Fally Ipupa sur la jeunesse Congolaise

Fally Ipupa, au-delà de sa notoriété actuelle, est une véritable star dans le monde culturel Congolais. Surnommé “aigle”, ce dernier mène depuis 2006 une carrière solo couronnée de succès. Auteur multi-primé, Dicaprio possède, en cette décennie, une influence particulière sur la jeunesse Congolaise.

Qui veut aller loin ménage sa monture, dit-on. Vivement critiqué d’être le parrain de la mascarade terroriste rwandaise sous la couverture du M23, Emmanuel Macron, via cette rencontre avec Fally Ipupa, aurait profité pour s’attirer la sympathie des milliers des fans de l’artiste lors de sa venue à Kinshasa. Malheureusement tout ne s’est pas passé comme il le prévoyait.

Bien au contraire, Fally s’est attiré la foudre des congolais en passant pour un pion au service de l’occident.

En s’affichant auprès du président français, l’une des maisons de Fally Ipupa, se situant à quelques mètres du Palais de Marbre a été vandalisé par un groupe d’individus. Ces derniers, par cet acte, disent revendiquer en guise de protestation patriotique.

Au-delà du discours, la vérité cachée
Dans son discours de la présentation de la politique africaine, Emmanuel Macron a qualifié le M23 de milice. Une position plutôt réductionniste quand on sait que le M23 constitue un groupe terroriste bien armé comme l’a dit récemment le Secrétaire Général de l’ONU.

C’est dans cette perspective que Germain Nzinga pense que tout discours diplomatique qui ausculte cette vérité de fait ne pourra jamais porter de solution significative à la crise sécuritaire congolaise.

Pourrions-nous espérer après avoir planté le décor à une véritable condamnation de la part d’Emmanuel Macron contre le régime génocidaire du Rwanda qui déstabilise la RDC ? NON. En témoigne son balbutiement sur cette question lors de son grand oral face au président Félix. Tout reste à voir.

Kangamina Musingilwa.

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